jeudi 29 janvier 2009
Pour parler projet ; ) : Un combat pour la liberté d'expression
Pour la visite virtuelle, c'est par ici messieurs-dames
http://www.visit-online.com/demeure_du_chaos/index0.htm#
Pour en savoir plus :
La Demeure du Chaos - Un combat pour la liberté d'expression
Vidéo envoyée par abodeOFchaos
La Demeure du Chaos - Un combat pour la liberté d'expression - 1999/2009
Ce film n’est pas un reportage, ce film n’est pas un documentaire, ce film n’est pas un court-métrage, ce film est le miroir tragique d’une société profondément malade, qui demande avec froideur d’annihiler et de détruire des milliers d’oeuvres d’art…
Ce film nous explique qu’en France, l’oeuvre d’art n’a aucun droit d’exister de manière autonome sur l’espace public. Elle doit se conformer impérativement au plan local d’urbanisme.
On enlève donc à l’oeuvre d’art tout ce qui la distingue de l’urbanisme : sa singularité, l’empreinte de son auteur, ses signes distinctifs, sa forme, son médium, son sujet,son âme .
Ce film restitue l’écriture engagée du réalisateur Etienne Perrone ; il porte littéralement la voix des 104 500 signataires pour défendre la liberté d’opinion en France où les critères d’une société démocratique s’estompent peu à peu.
thierry Ehrmann
Procès en appel à Grenoble - 17-18 novembre 2008
Réalisation : Etienne Perrone sur un synopsis judiciaire de thierry Ehrmann
Images : Etienne Perrone - Simon Désage
Production : Musée l’OrgAne - La Demeure du Chaos
avec l’aimable autorisation du Musée des Beaux-Arts de Lyon
jeudi 22 janvier 2009
Objet : Chien ou loup, choisis ton camp, camarade..... Envoyé ce jour par Gwenaël
Tant les chiens faisaient bonne garde.
Ce loup rencontre un dogue aussi puissant que beau,
Gras, poli , qui s'était fourvoyé par mégarde.
L'attaquer, le mettre en quartiers ,
Sire loup l'eût fait volontiers;
Mais il fallait livrer bataille,
Et la mâtin était de taille
A se défendre hardiment.
Le loup donc, l'aborde humblement,
Entre en propos, et lui fait compliment
Sur son embonpoint, qu'il admire.
«Il ne tiendra qu'à vous, beau sire,
D'être aussi gras que moi, lui répartit le chien.
Quittez les bois, vous ferez bien :
Vos pareils y sont misérables,
Cancres, hères, et pauvres diables,
Dont la condition est de mourir de faim.
Car quoi? rien d'assuré; point de franche lippée ;
Tout à la pointe de l'épée.
Suivez moi, vous aurez un bien meilleur destin.»
Le loup reprit: «Que me faudra-t-il faire?
-Presque rien, dit le chien: donner la chasse aux gens
Portants bâtons et mendiants;
Flatter ceux du logis, à son maître complaire:
Moyennant quoi votre salaire
Sera force reliefs de toutes les façons:
Os de poulets, os de pigeons,
Sans parler de mainte caresse.»
Le loup déjà se forge une félicité
Qui le fait pleurer de tendresse
Chemin faisant, il vit le cou du chien pelé.
"Qu'est-ce là? lui dit-il. - Rien. - Quoi? rien? -Peu de chose.
Mais encore ? - Le collier dont je suis attaché
De ce que vous voyez est peut-être la cause.
- Attaché? dit le loup: vous ne courez donc pas
Où vous voulez? - Pas toujours; mais qu'importe? -
Il importe si bien, que de tous vos repas
Je ne veux en aucune sorte,
Et ne voudrais pas même à ce prix un trésor."
Cela dit, maître loup s'enfuit, et court encore.
Mr fontaine
(malgré ses belles poésie, je lui sectionne sa particule...he toc!!)
>pour répondre à cette chouette fable qui fait écho à nos réflexions en cours, voici un autre conte (bien connu) et qu'il est fort intéressant de regarder au travers du prisme des sciences sociales - et ça m'a été soufflé par mon poto de SINGLY ; )
> Richard
http://fr.wikisource.org/wiki/Lettres_de_mon_moulin_-_La_Chèvre_de_monsieur_Seguin